La série des Veronika est le pendant sérieux des SluggLadies. Le regard de Victorine Meurant dans le Déjeuner sur l’herbe de Manet cloue le spectateur. Il disjoint la mise en scène du corps féminin du registre visuel de l’époque. Elle ne s’offre pas, ne se laisse pas dévorer (engloutir, anéantir) comme L’esclave de Jean Léon Gérôme.

Les Veronika viennent d’un fléchissement : le regard contredit la pose. La sixième – 059 – est la première qui propose une juxtaposition : derrière elle, en anamorphose et en négatif, il y a  Les Demoiselles d’Avignon.